Rendez-vous manqués et No-shows : Le système de réservation pour sécuriser votre CA
Faisons un calcul rapide.
Vous facturez 150 francs de l’heure. Deux clients par semaine ne se présentent pas. Ça fait 300 francs. Par mois, 1’200 francs. Sur une année, plus de 14’000 francs partis en fumée.
Et je ne parle même pas du temps perdu à attendre, ni de la frustration de voir un créneau vide alors que trois personnes auraient voulu le prendre.
Le pire dans tout ça ? Ce n’est généralement pas de la malveillance. Vos clients ont pris rendez-vous il y a trois semaines, la vie est passée par là, et le jour J, ils ont simplement oublié. L’email de confirmation ? Lu une fois, puis enterré sous 200 autres messages.
Le problème n’est pas vos clients. Le problème, c’est l’absence de système.
Dans cet article, je vous propose de voir concrètement comment mettre en place un dispositif simple qui réduit drastiquement les absences, tout en vous libérant du téléphone qui sonne en permanence pour des prises de rendez-vous.
Pourquoi vos clients vous posent des lapins
Avant de parler solutions, il faut comprendre le mécanisme.
Un rendez-vous pris par téléphone il y a trois semaines, c’est une information volatile. Votre client l’a noté quelque part (peut-être), mais dans sa tête, ça n’existe plus vraiment. Sa vie est remplie d’autres priorités, d’autres sollicitations.
L’email de confirmation que vous envoyez ? Taux d’ouverture moyen : 25-30%. Et même quand il est ouvert, il est rarement relu la veille du rendez-vous.
Le téléphone comme canal de rappel ? On ne décroche plus. Les messageries vocales s’accumulent sans être écoutées.
Ce n’est pas un problème de respect ou de considération. C’est un problème de friction dans la communication. Les canaux traditionnels ne fonctionnent plus comme avant.
La bonne nouvelle, c’est que d’autres canaux fonctionnent très bien. Et qu’il existe des moyens de les automatiser sans y passer des heures.
Les solutions du marché (et leurs limites)
Avant de vous dire quoi faire, regardons ce qui existe. Parce que selon votre situation, vos besoins et votre clientèle, la bonne solution ne sera pas la même pour tout le monde.
| Outil | Idéal pour… | Points forts | Limites |
|---|---|---|---|
| OneDoc | Médecins agréés | Standard suisse, visibilité patients | Coûteux, réservé aux professions certifiées |
| Calendly | Coachs / Consultants B2B | Très simple, version gratuite | Pas de TWINT natif, page externe générique |
| Cal.com | Indépendants tech-savvy | Open-source, gratuit, flexible | Configuration technique requise |
| TERAP / PERFACTIVE | Thérapeutes avec besoins métier | Tarif 590, facturation ASCA/RME | Abonnements mensuels, parfois rigides |
| Agenda.ch | Praticiens santé Suisse | Ancrage local, intégration suisse | Design parfois daté |
Le constat que je fais : la plupart de ces outils font le job de base. Vous pouvez prendre des rendez-vous en ligne, vos clients reçoivent une confirmation.
Mais aucun ne résout vraiment le problème du no-show à lui seul.
Pourquoi ? Parce que le no-show n’est pas un problème de réservation. C’est un problème de rappel et d’engagement. Et ça, ça demande d’aller un cran plus loin — souvent avec une couche d’automatisation adaptée à votre pratique.
Les trois leviers qui changent vraiment la donne
Après avoir observé ce qui fonctionne chez différents praticiens, je vois trois éléments qui font la différence entre un système qui “marche à peu près” et un système qui sécurise vraiment l’agenda.
Levier 1 : Le rappel qui est vraiment lu
L’email, on l’a dit, c’est 25-30% d’ouverture. Le SMS, c’est 98% de lecture dans les trois minutes.
La différence est brutale.
Et il y a mieux encore : WhatsApp. La plateforme permet désormais d’envoyer des messages automatisés via WhatsApp Business. C’est nouveau, c’est en train de se démocratiser, et le taux d’engagement est excellent. Vos clients ont WhatsApp ouvert en permanence. Un message de rappel y a bien plus de chances d’être vu qu’un email perdu dans une boîte de réception surchargée.
Pour ceux qui préfèrent le SMS classique, des passerelles suisses comme eCall ou SMSup permettent d’automatiser les envois. Les données restent en Suisse, ce qui simplifie la conformité nLPD.
Le bon timing pour les rappels : J-2 (pour laisser le temps d’annuler si besoin) et J-1 matin (pour ancrer le rendez-vous dans la journée à venir).
Deux messages, automatisés. Vous n’y touchez pas. Et le taux de no-show chute.
Levier 2 : L’acompte qui filtre
Je sais que le sujet peut être sensible. Demander de l’argent avant la prestation, ça peut sembler agressif ou commercial.
Mais regardons les choses autrement.
Un client qui réserve sans rien payer n’a aucun engagement concret. Annuler ne lui coûte rien — même pas un message, puisque souvent il ne prévient pas.
Un client qui a versé 50 francs d’acompte ? Il viendra. Ou au minimum, il préviendra s’il doit annuler, parce qu’il veut récupérer son acompte ou le reporter.
Légalement, demander un acompte est parfaitement autorisé en Suisse. C’est un accord contractuel comme un autre. Beaucoup de professions le font déjà (avocats, architectes, artisans).
Coupler la réservation en ligne avec un paiement TWINT ou Stripe est l’arme absolue contre les oublis. Le client paie en deux clics au moment de la réservation, et vous avez la garantie qu’il est sérieux.
Commencez par 30 à 50% du montant de la séance. Vous verrez rapidement l’impact sur votre taux de présence.
Levier 3 : L’expérience intégrée à votre image
Dernier point, et pas des moindres : l’expérience client.
Envoyer vos clients sur une page Calendly externe, avec le logo Calendly, les couleurs Calendly, et une URL calendly.com, ça fonctionne. Mais ça crée une rupture. Le client quitte votre univers pour entrer dans celui d’un outil générique.

Un module de réservation intégré directement à votre site web, avec vos couleurs, votre ton, votre identité, c’est une tout autre histoire. Le client reste dans votre environnement. Ça renforce la crédibilité et la confiance.
Et bonus non négligeable : les données de réservation restent chez vous. Pas chez un prestataire américain. Pour la conformité nLPD et pour votre indépendance à long terme, c’est un vrai avantage.
Un exemple concret
Une ostéopathe installée en Suisse romande perdait en moyenne 3 à 4 rendez-vous par semaine. Son système : prise de RDV par téléphone, confirmation par email, aucun rappel automatisé.
Après mise en place d’un système de réservation en ligne avec rappel WhatsApp automatique à J-2 et J-1, plus un acompte de 40 francs à la réservation, ses no-shows sont passés de 15% à moins de 3%.
Le calcul est vite fait : à 120 francs la séance, elle récupère près de 1’500 francs par mois qu’elle perdait avant. Le système s’est rentabilisé dès la première semaine.
Par où commencer (sans tout refaire)
Tout le monde n’est pas au même stade. Voici ce que je recommanderais selon votre situation actuelle.
Vous partez de zéro (pas de site, pas de système)
La priorité n’est pas d’investir 5’000 francs dans une solution complète. Commencez simple. Cal.com est gratuit et fait très bien le travail de base. Ajoutez un rappel WhatsApp manuel la veille de chaque rendez-vous. C’est artisanal, mais ça fonctionne. Une fois que votre volume de clients justifie l’investissement, vous pourrez passer à un site professionnel avec réservation intégrée et automatisations.
Vous avez un site mais pas de système de réservation
C’est le moment d’intégrer un module. Sur WordPress, des solutions comme Amelia font le job. Sinon, un embed de Cal.com peut suffire dans un premier temps. L’étape suivante : automatiser les rappels SMS ou WhatsApp. C’est là que le gain de temps devient significatif.
Vous avez déjà un système mais trop de no-shows
Le système de réservation n’est probablement pas le problème. C’est le rappel qui manque, ou l’absence d’acompte. Ajoutez une couche d’automatisation SMS/WhatsApp à votre système existant. Testez l’acompte sur les nouveaux clients pendant un mois. Mesurez l’impact. Vous serez fixé rapidement.
Ce qu’il faut retenir

Le problème des rendez-vous manqués n’est pas un problème de clients irrespectueux. C’est un problème de système qui n’est pas adapté à la façon dont les gens fonctionnent aujourd’hui.
Un bon système de réservation, c’est trois choses :
- Une prise de rendez-vous fluide (en ligne, intégrée, professionnelle)
- Des rappels qui sont vraiment lus (SMS ou WhatsApp, pas email)
- Un engagement concret du client (acompte TWINT ou carte)
Le coût de mise en place est modeste. Le retour sur investissement est immédiat : un seul rendez-vous sauvé par mois et le système est rentabilisé.
Vous perdez 300 francs par semaine à cause des lapins ?
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